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      Lancement du projet ?

 

Le projet est né en 2011, à l’initiative des étudiants en STAPS. Au cours de l’été, le contact a été établi avec l’association Solidarité Rwandaise, par le biais du SPF. L’action a été préparée par échanges à distance et lors d’une rencontre dans les locaux du SPF en novembre 2011, en présence de José Kagabo.



 

      Le voyage de repérage :

 

Un voyage de repérage fut réalisé du 3 au 8 mars 2012 par deux membres du bureau national de l’ANESTAPS en charge du projet. L’objectif principal de ce court séjour était d’établir un état des lieux du contexte du village de Gahanga, de rencontrer l’ensemble des acteurs locaux afin de collecter les informations utiles à la mise en place du projet et d’identifier les potentiels problèmes et difficultés à surmonter. Le but final étant de construire avec eux le projet et planifier les futures actions de manière pertinente et cohérente avec leurs principaux besoins.


Ce voyage a ainsi permis de vérifier l’adéquation entre les objectifs du projet et les besoins réels et attentes de la population. Grâce au coordinateur local et administrateur de l’association Solidarité rwandaise, un grand nombre d’acteurs fut rencontré tels que les enfants et les jeunes particulièrement impliqués dans la vie sportive du village, les responsables d’associations sportives, les professeurs des écoles, mais aussi les services administratifs (ambassade de France, Comité National Olympique Sportif du Rwanda). Le repérage a instauré une relation de confiance entre tous les acteurs du projet.





​      Les objectifs du projet « Gahanga 2012 » :


Le projet est une action de coopération décentralisée s’inscrivant dans le champ de la jeunesse et des activités physiques et sportives. L’action a consisté en l’organisation d’un séjour d’étudiants sur le continent africain lors des vacances universitaires d’août 2012. Le séjour s’est déroulé au Rwanda, dans le village de Gahanga, une zone rurale à 17 km de la capitale Kigali.


Pour cette première édition du projet, une équipe de huit étudiants âgés de 18 à 22 ans, cinq femmes et trois hommes, sont partis quinze jours. Tous inscrits en licence ou master STAPS, ils suivent leur cursus dans six universités : Besançon, Lyon, Montpellier, Poitiers, Rennes et Toulouse. Ils ont été accompagnés sur place par José Kagabo, représentant de l’association Solidarité rwandaise.

Le projet s’inscrit dans une finalité d’amélioration de la condition humaine. Il fait appel aux valeurs véhiculées par le sport : la solidarité, le dialogue interculturel et la tolérance. A terme, le but du projet est de rendre possible la pratique d’activités physiques et sportives par le plus grand nombre de jeunes. Cette démarche correspond à la politique de promotion et de développement de la pratique sportive menée par le gouvernement rwandais (objectif du ministère des sports et de la culture du Rwanda).


L’objectif principal est ici de développer la pratique des activités physiques et sportives auprès des enfants et des jeunes du village, structurer l’organisation sportive et transmettre les connaissances et capacités des étudiants en STAPS. Le projet constitue une formidable opportunité de partage des bonnes pratiques et d’échange d’initiatives en matière d’activité physique et sportive. La co-construction du projet avec les acteurs sur place (en particulier José Kagabo de l’association Solidarité Rwandaise) permet de tisser un partenariat durable. Ainsi le projet se décline en quatre actions qui visent à atteindre des objectifs concrets, mesurables et réalistes.












Projet Gahanga 2012

Objectif n°1 : 

Développer l’organisation des associations sportives

 

 

L’état des lieux actuel de la pratique sportive à Gahanga traduit un manque d’organisation auprès des différents publics. En coopération avec les membres de la coopérative des jeunes de Gahanga, nous avons pu mettre en place un débat de sensibilisation sur le thème ouvert de « l’avenir du sport à Gahanga, leur rôle, leur implication, l’organisation du sport à Gahanga en fonction de leur contexte. » La participation de 22 membres de la coopérative à ce dialogue ouvert et la responsabilisation d’un acteur clé dans l’organisation du sport scolaire et extrascolaire témoigne de l’impact positif que peut engendrer ce type d’action. En effet, même si ce temps n’était pas construit sous forme de formations au sens strictes du terme, la création d’un dialogue à permis d’échanger sur les bonnes pratiques en matière de sport. Malheureusement, ce débat n’a duré qu’un peu moins de deux heures. L’enjeu actuel de cette réflexion est de se traduire en acte de coopération dans le but de développer la pratique sportive.

Objectif n°2 : Sensibiliser les professeurs des écoles à la pratique d’APS des élèves


Nous pouvons faire part d’une réussite très encourageante pour le futur. En effet, en s’appuyant sur une coopération croissante avec les instituteurs et institutrices de l’école maternelle, notre message de sensibilisation et de responsabilisation de ces instituteurs et institutrices face à la pratique d’activités physiques et sportives pour les élèves a été très bien reçue. Peu à peu des séances d’activités physiques ainsi que des initiations sportives pour les plus petits ont été mises en place par les enseignant(e)s. Par ailleurs, grâce au don de support logistique tel que des fiches pédagogiques reprenant l’ensemble des séances sportives, nous sommes confiants quant à la pérennité de ces activités.

Objectif n°3 : Améliorer l’accès au sport pour tous


L’objectif de départ consistait à construire un terrain de volley-ball et de basket-ball, en fonction du terrain, nous envisagions de construire un terrain multisports. Au final, après s’être entretenu avec un ingénieur du bâtiment et avoir pris connaissance de plusieurs devis, notre budget nous a contraint à faire des choix. En effet, nous avons choisi de construire un terrain bétonné de volley (20m x 10m) de qualité supérieure au dépend de la création des poteaux de basket-ball. La qualité du terrain a été effectivement privilégiée par rapport à l’implantation de panneaux de basket-ball. Les travaux menés au village ont permis de resserrer les liens entre les habitants de Gahanga et notre équipe dans un effort commun, mais également part l’embauche de main d’oeuvre qualifié du village : 1 chef de chantier, 3 maçons et 4 aides-maçons, ainsi que l’achat de matériaux du village (ciment, gravier, sable). Nous avons ainsi pu participer au développement de l’économie locale.

Notons pour conclure, qu’au-delà de l’apport en terme de compétences et de matériel, une grande partie de nos actions restent inobjectivables et ne pourront être évaluées qu’à long terme. Dans tous les cas, les administrateurs de l’association Solidarité Rwandaise sont les témoins du développement du sport à Gahanga et nous ont garanti « qu’une telle dynamique à Gahanga ne sera pas sans effet positif pour la jeunesse ».

Bilan de l'Édition 2012 :

La phase de bilan du projet est également synonyme de restitution. Ce projet est retransmis au plus large public via des expositions photos itinérantes, la projection d’un montage vidéo et des rencontres sur le thème de la solidarité internationale organisées par les associations d’étudiants en STAPS du réseau ainsi que les participants. L’enjeu est d’accroitre l’intérêt des étudiants pour la solidarité internationale, l’ouverture culturelle et la sensibilisation du public vis-à-vis de cette forme de solidarité.





























































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