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Le Rwanda, surnommé le « Pays des mille collines », est un pays d'Afrique centrale. Il partage des frontières avec, au nord, l'Ouganda, à l'est, la Tanzanie, au sud, le Burundi, et à l'ouest, la République démocratique du Congo. Sa capitale Kigali est située au centre du pays.



Le Rwanda est une république de type présidentiel. Le président est élu au suffrage universel : Le parlement est constitué de deux chambres : l’Assemblée Nationale et le Sénat. Entre 2000 et 2007, le gouvernement dépense 19 % de son budget pour l'éducation. Le taux d'alphabétisation de la population de plus de 15 ans est de 65 % (en 2007). Entre 1997 et 2007, les femmes de plus de 15 ans sont alphabétisées à 60 % et les hommes à 71,4 %. La langue la plus utilisée est le Kinirwanda mais depuis 2010, l'enseignement public est dispensé exclusivement en anglais.



L’économie du Rwanda est principalement marquée par sa forte dépendance de l’Agriculture (40% du PIB) et une croissance annuelle de plus de 6% (développement des services). L'inflation est d'environ 4 %, et, si le PIB par habitant est d'environ 200 € par an, le PIB PPA annuel (pondéré par le pouvoir d'achat) moyen par habitant est de 945 dollars.





 




Le RWANDA : Un pays en Reconstruction

Le village de Gahanga :

       "Pour atteindre la région de Gahanga, à un peu moins de 20 km de la capitale Kigali, il faut emprunter une longue piste de terre couleur rouille, qui s’enfonce entre les champs de maïs et de bananiers. Dès les premières heures du jour, alors que les enfants regagnent l’école, les femmes défrichent les champs à la bèche. Des gamins aux pieds nus jouent dans la poussière, sur le bas-côté de la route, tandis que de jeunes hommes désoeuvrés tuent le temps comme ils le peuvent. Une petite communauté où l’existence semble s’écouler paisiblement. Pourtant, ici, les vieilles maisons de torchis cachent les heures les plus sombres de l’histoire rwandaise.

 

       Même si les autorités en place reconstruisent, depuis vingt ans, infrastructures et buildings ultramodernes, si le développement économique est incontestablement en marche, les stigmates du génocide de 1994 sont toujours présents. « À Gahanga, l’histoire est une source de tensions inextricables. Le secteur aurait connu un des taux de criminalité les plus élevés du pays pendant le génocide »."

 

(Magazine Convergene, mars 2014)

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